Les graisses sont indispensables à notre organisme. Elles entrent dans la composition de notre système nerveux central, du cerveau, des membranes de nos cellules et sont le substrat nécessaire à la synthèse de nos hormones.
Cependant notre alimentation moderne est souvent trop riche en acides gras saturés et trans industriels, ce qui combiné à l’excès de sucre et de produits raffinés favorise un terrain inflammatoire de bas grade, augmentant le risque de pathologies de civilisation (surpoids, diabète, maladies cardio vasculaires…). Au contraire nous manquons d’acides gras omégas 3 protecteurs (anti inflammatoires, anti allergiques, optimisent le fonctionnement cérébral, cellulaire, hormonal, métabolique…)
- Importance en periode périconceptionnelle :
Les acides gras ont aussi un rôle essentiel avant, pendant et après la grossesse.
Tout d’abord un bon statut en oméga 3 permet d’améliorer la fertilité chez l’homme et chez la femme. Plusieurs études ont montré une amélioration de la qualité des spermatozoides et ovules après supplémentation en DHA.
Ensuite, les acides gras, notamment omégas 3 vont participer au développement du cerveau embryonnaire et foetal et y jouer un rôle fondamental.
Enfin il a été montré un effet protecteur d’un bon statut en EPA DHA sur le risque de dépression du post partum, qui touche rappelons le 15 % des femmes.
- Comment optimiser ses apports en oméga 3 ?
En pratique, verser une cuillère à soupe d’huile riche en oméga 3 dans l’assiette au moment de servir.
Evitez les huiles riches en oméga 6 comme l’huile de tournesol, de sésame, de maïs, pépin de raisin….
Les sources d’oméga 3 animales (EPA DHA) sont : les petits poissons gras (sardines, maquereaux, anchois, harengs) dont la consommation conseillée est de 300 g par semaine, les oeufs de poule issus de filière omégas 3 (poules noiurries aux graines de lin).
En conclusion, ne mangez pas moins gras, mangez « mieux » gras !